-
Atrophie (cérébrale - ventricule)
-
C'est une conséquence fréquente du traumatisme crânien sévère au stade des séquelles.
Il peut s'agir d'une atrophie localisée après un hématome, mais aussi diffuse à prédominance corticale ou sous corticale ou les deux.
Elle est très bien mise en évidence par le scanner encéphalique (presque mieux que par l'IRM) et à considérer en fonction de l'âge.
Ainsi par exemple, au scanner encéphalique, la visualisation symétrique de la corne antérieure des 2 ventricules latéraux au niveau des 2 lobes temporaux sur une coupe horizontale chez un patient jeune âgé de 25 ans par exemple, est un signe d'atrophie.
Découvrez le procès d'une victime adolescente traumatisée crânienne de 4M d'€
Il n'existe pas de parallélisme entre l'imagerie et l'examen clinique.
Toutefois, l'existence d'une atrophie au scanner pratiqué à distance chez un patient qui a été victime d'un traumatisme crânien sévère dont l'histoire clinique est incontestable, peut constituer une preuve objective de séquelles organiques.
Cela est d’autant plus vrai lorsque le traumatisme est bien documenté (score de Glasgow, œdème cérébral, compte rendu d’hospitalisation, scanners initiaux) et que le patient présente des troubles neuropsychologiques.
Mais à l’inverse, un scanner ou une IRM normaux, dans les mêmes conditions cliniques, n’excluent pas pour autant l’existence de séquelles réelles.